samedi 28 mars 2015

CARMENÈRE, RESERVA, 2012, ELQUI, VINA FALERNIA



Falernia est un de mes producteurs chiliens favoris. Avec Vina Leyda c'est celui que je voudrais voir sur les tablettes de la SAQ. La maison offre des vins de très haute qualité à des prix très abordables. Dans le cas présent nous avons droit à un vin de Carmenère élaboré en utilisant la méthode vénitienne de l'appassimento qui consiste à partiellement sécher les raisins avant la vinification. L’œnologue en chef de Falernia, Giorgio Flessati, est italien, cela explique donc l'influence qui préside à l'élaboration de ce vin. Les raisins pour ce vin proviennent d'un vignoble situé dans la partie intérieure et plus chaude de la vallée de Elqui. Les vignes ont 10 ans d'âge et sont plantées à 2100 pieds d'altitude sur le lit desséché d'une rivière. La vendange est très tardive, soit au début juin, l'équivalent de début décembre pour l'hémisphère nord. La fermentation alcoolique a lieu en inox et l'élevage en barriques de chêne américain de haute qualité, fabriquées par un tonnelier français, pendant 6 à 8 mois. Le vin titre à 15% d'alcool, pour un pH de 3.73 et demeure sec à 3.9 g/L de sucres résiduels.
La robe bien colorée, mais légèrement translucide. Le nez est bien dégourdi et dégage des arômes de cerises, de figues et de raisins séchés, ainsi que de camphre et de chocolat noir. À cela s'ajoute un léger aspect évoquant la viande crue. L'aspect végétal généralement associé à ce cépage est totalement absent ce qui laisse présager un vin au fruité mature. Cela se confirme dès le premier abord en bouche où on retrouve un vin ample et velouté déployant un doux fruité très agréable qui se mêle à une belle amertume. Cerise et chocolat noir se marient pour produire une très bel effet gustatif. Le niveau de concentration est très bon, mais sans lourdeur où impression de puissance. C'est un vin de pur plaisir, gourmand, qui dégage une impression de douceur et qui glisse sans effort. L'alcool est perceptible mais bien absorbé par la richesse de la matière et il n'y a pas de côté brûlant, même à température plus élevée. La finale est riche, longue et harmonieuse, avec l'aspect amer de chocolat noir qui y gagne un peu en importance.

Le vin rouge montrant des accents de douceur a mauvaise réputation au Québec. Du moins, dans la presse spécialisée, et s'il ne provient pas de la Vénitie. Ici on a un œnologue italien qui a décidé d'amener avec lui au Chili son héritage italien et de l'adapter à un cépage bordelais tardif et au terroir particulier de la vallée d'Elqui. Le résultat est un vin particulier axé sur la maturité et la douceur du fruit, le tout avec des tanins veloutés et un taux d'alcool conséquent. À 3.9 g/L de sucres résiduels le vin est théoriquement sec, mais la maturité du fruit, l'alcool, le glycérol, la faible acidité et le chêne américain se combinent pour donner une impression lisse de douceur à l'ensemble. C'est un vin de plaisir dans un style riche et bien poli. Il n'y a rien qui accroche et les douces saveurs sont très séduisantes. J'ai toujours perçu ce style de "vin friandise" comme légitime, voire même essentiel. De temps en temps j'aime ouvrir une bouteille de ce genre qui me fait penser à un Porto sec et moins alcoolisé. Comme quoi en matière d'alcool tout est relatif. Je sais que je suis redondant avec mes commentaires sur la diversité chilienne, mais un vin comme celui-ci est une autre pierre à incorporer à cet édifice. Les vins de Falernia comptent parmi les plus distinctifs du Chili. La vallée d'Elqui permet d'élaborer des vins très différents selon la distance qui sépare les vignobles de la côte. La Syrah de ce producteur, de style Rhône nord, est fabuleuse et un Pinot Noir, qu'on dit de style bourguignon, issu de très jeunes vignes, et récemment mis en marché dans sa version 2013 s'attire des éloges nombreux. Ceci dit, l'élément le plus incroyable avec les vins de Falernia c'est leurs prix. J'ai acheté ce Carmenère en Ontario pour le prix ridicule de 17.95$ la bouteille. Croyez-moi, s'il venait d'une région réputée il se vendrait beaucoup plus cher.

mercredi 25 mars 2015

Quel est le mandat de la SAQ?

Il y a depuis longtemps au Québec un mouvement qui en a contre la SAQ et son statut de monopole. Je pense que du point de vue d'un amateur de vin la SAQ est critiquable à plusieurs égards, mais ce qu'on oublie trop souvent c'est que le mandat premier de cet organisme d'état n'est pas de servir au mieux le consommateur, mais bien de chercher le meilleur compromis permettant de servir le consommateur adéquatement tout en rapportant le plus possible dans les caisses du gouvernement du Québec. Le but premier de la SAQ est donc de vendre de l'alcool, surtout du vin, en rapportant le plus d'argent possible au gouvernement, et ce, en soulevant le moins de grogne possible pour que le système puisse continuer d'opérer de la même façon.

La solution qui a été adoptée par la SAQ pour remplir son mandat est de faire le plus d'argent possible avec le buveur de vin occasionnel, celui qui ne s'intéresse pas vraiment à ce liquide, et de servir de façon correcte l'amateur avisé en prenant une marge de profit plus faible sur les vins plus haut de gamme et en offrant des rabais de 10% de façon occasionnelle. Comme ça la majorité des amateurs de vin plus sérieux peuvent trouver leur compte avec la SAQ, et ce faisant ne rechignent pas trop, alors que les buveurs de vins bas de gamme, eux, paient la note sans mot dire car pour eux le vin est un produit de consommation comme un autre. Ainsi la SAQ fait un maximum de profit en vendant des vins de dépanneurs, des vins en vrac embouteillés ici, et autres vins bas de gamme. La SAQ semble se dire que ceux qui achètent ces vins ne savent pas juger du niveau de qualité de toute façon, alors aussi bien profiter de ces victimes semi-consentantes. Si tous les acheteurs de vins connaissaient vraiment le sujet, les vins de dépanneurs et autres piquettes disparaîtraient car personne n'en achèterait. Il y a donc une prime à l'ignorance et au manque de goût qui est imposée à l'acheteur de vin au Québec. Une prime aussi au manque de moyens financiers. Ceci dit, il y a moyen de bien boire à prix abordable, mais pour ce faire le consommateur doit connaître son sujet et être prévoyant, en profitant des promotions périodiques pour faire le gros de ses achats.

Tout cela nous ramène à la case de départ, est-ce que l'on doit blâmer la SAQ ou le gouvernement? En poussant le raisonnement encore plus loin on pourrait se demander si il y a vraiment quelqu'un à blâmer. Boire du vin demeure un luxe. Ce n'est pas un produit essentiel. Comme je l'ai mentionné, la SAQ offre la possibilité de bien boire à bon prix, mais pour cela le consommateur doit être bien avisé et tirer profit des échappatoires qu'offre le système. Nous sommes donc dans un système où le consommateur doit faire un effort pour s'en tirer au mieux. Ceux qui ne le font pas sont des victimes presque consentantes. L'offre de la SAQ est clairement à deux niveaux. Un niveau correct pour ceux que le vin intéresse, et un niveau clairement déficient pour ceux qui sont prêts à l'accepter, parfois sans le savoir, mais ignorance rime ici avec acceptation.

Donc, au final, on peut bien taper sur la SAQ, mais celle-ci suit le mandat donné par le gouvernement. À ce propos, soyez assurés qu'aux prochaines élections aucun parti n'aura comme élément de programme une réforme de la SAQ axée sur le mieux boire à meilleur prix pour tous. Ce qui veut dire qu'avec les problèmes budgétaires le mandat du gouvernement à la SAQ n'est pas à la veille de changer. Du vin-arnaque continuera d'être offert à profusion sur le marché québécois et la responsabilité de l'éviter continuera d'incomber aux consommateurs. De plus, il y a une bonne proportion de la population pour qui le vin sera toujours un produit générique interchangeable et pour lequel on doit payer peu. Donc, il y aura toujours un bassin de consommateurs pour perpétuer le système actuel. En ce sens, je ne comprends pas les chroniqueurs-vin sérieux qui font des vins très bas de gamme leur cheval de bataille et leur arme pour attaquer la SAQ. Quand j'ai commencé à m'intéresser plus sérieusement au vin, il y a une quinzaine d'années, 12$ la bouteille était déjà le seuil séparant les vins très ordinaires des vins de meilleure tenue. Il y a toujours des exceptions à cette règle, bien sûr, mais de se battre aujourd'hui pour plus de vins de ce prix n'a simplement pas de sens. Le nouveau seuil de respectabilité est maintenant autour de 15$ la bouteille au Québec, dépendant du type de vin. Bien sûr, il y a toujours des exceptions, mais il me semble que le combat devrait être d'exiger plus de vins de haute qualité entre 15$ et 20$ et moins de vins génériques vendus à prime car ils ont une appellation reconnue sur l'étiquette.


mercredi 18 mars 2015

CHARDONNAY, MEDALLA REAL, 2013, LEYDA, VINA SANTA RITA



Ce vin est un monocépage, mais en même temps un vin d'assemblage. Il combine des raisins issus de deux terroirs bien distincts, Leyda et Limari. 80% des raisins viennent d'un vignoble côtier très frais de la région de Leyda, aux sols granitiques et argileux, qui n'accumule que 1120 degrés/jour, le 20% restant provient d'un vignoble plus tempéré de la région de Limari qui accumule un total de 1540 dégrés/jour et qui possède un sol sablonneux contenant du calcaire. Le clone Mendoza est utilisé à Leyda et le clone français 242 est utilisé à Limari. Donc, ce vin est issu du mariage de deux entités très différentes, où le terroir de Leyda est très majoritaire et devrait marquer le style. La fermentation alcoolique est débutée en cuves d'inox avec des levures indigènes (45%) et sélectionnées (55%), et se poursuit ensuite en barriques de chêne français, 25% neuves, le reste étant des barriques de deuxième, troisième et quatrième usage. 25% du vin effectue une fermentation malo-lactique. Le vin est élevé 9 mois sur lies, en barriques, avec bâttonage hebdomadaires. Le titre alcoolique est de 13.5%, pour un pH de 3.2, et un taux de sucres résiduels de 1.5 g/L, ce qui en fait un vin très sec.

La robe est de teinte légèrement dorée. Le nez est modéré dans son expression et exhale des arômes de pomme et de poire, avec juste une touche de pêche. À cela s'ajoute un léger trait citronné, une note de fumée, un peu de caramel et un aspect évoquant le bord de ruisseau. En bouche on retrouve un vin de corps moyen, bien équilibré, avec une palette de saveurs qui reflète bien ce qui est perçu au nez. Une impression de retenue, de délicatesse et de souplesse se dégage de l'ensemble. Le niveau de concentration est bon, mais les saveurs n'ont pas l'intensité qu'on retrouve dans beaucoup de vins chiliens. La finale est harmonieuse et longue, avec un aspect boisé/épicé, jusque là peu perceptible, qui fait un peu sentir sa présence.

Ce vin est un bel exemple de la diversité stylistique croissante au Chili et du niveau de confiance à la hausse chez les producteurs qui se permettent maintenant des vins de ce genre. Celui-ci montre un profil aromatique de climat très frais, mais avec une acidité bien intégrée qui permet d'obtenir une impression tactile de souplesse et de délicatesse. Il n'y a rien d'agressif ou de flamboyant dans ce nectar marqué au sceau de la modération et de l'élégance. Je me disais que c'est le genre de vin qui risquerait de mal sortir en dégustation à l'aveugle tellement il n'est pas spectaculaire. Ceci dit, il a été très bien paru dans ces circonstances aux derniers « Wines of Chile Awards », s'en tirant avec une médaille d'or. James Suckling lui a aussi attribué une note de 92. Je ne suis prête pas trop foi aux médailles et aux notes, mais ça montre quand même que ce vin peut tirer son épingle du jeu malgré son style réservé. Personnellement, je ne donne pas de notes, mais je placerais ce vin un cran en dessous des meilleures cuvées de Chardonnay du Chili, mais pour le prix demandé en Ontario de 17.95$, il s'agit d'un très bon RQP. Il me reste une bouteille de millésime 2008 en cave et ce vin a très bien évolué, c'était toutefois un vin 100% Limari et assez différent de ce 80% Leyda. Dans une récente dégustation comparative du magazine Decanter, le Chili est ressorti comme une destination de choix pour l'amateur recherchant des vin de ce cépage offrant un RQP supérieur. En combinant le Chili et l'Afrique du Sud, l'amateur avisé peut se monter cave variée, intéressante et abordable de vins de ce cépage, des vins de très belle qualité offerts à des prix imbattable et qui peuvent vieillir sans problèmes d'oxydation prématurée.




samedi 14 mars 2015

CABERNET SAUVIGNON, 2011, COLCHAGUA, VINA MAQUIS



Vina Maquis est un producteur chilien intrigant situé au cœur de la chaude vallée de Colchagua, mais qui se distingue de ses voisins en produisant des vins aux taux d'alcool modérés, issus de vendanges hâtives. Tout est relatif, bien sûr, mais chez Maquis on cueille le raisin environ un mois plus tôt qu'ailleurs aux alentours. L'explication de cette façon de faire semble découler du fait que le producteur est conseillé depuis 2004 par un consultant réputé, soit le français Xavier Choné, qui a comme clients des noms très réputés (DRC, Cheval Blanc, Yquem, Opus One, etc.), et qui prône cette approche. Vina Maquis est son seul client sud-américain. Pour ce qui est du vin dont il est question ici, il contient 10% de Petit Verdot et est issu d'un vignoble situé entre deux cours d'eau, soit la rivière Tinguiririca et le ruisseau Chimbarongo. L'élaboration du vin inclut la vendange manuelle, une macération pré-fermentaire à froid, des fermentations alcoolique et malo-lactique consécutives en inox. Ensuite 50% du vin est élevé pendant 10 mois en inox et l'autre moitié en barriques de chêne de deuxième et troisième usage. Le vin titre à 13.5% d'alcool, pour un pH surprenamment élevé de 3.83 et est très sec avec 2.6 g/L de sucres résiduels.

La robe est foncée et opaque. Le nez est discret avec des arômes de fruits noirs et de graphite, complétés par une touche doucement épicée et une pointe torréfiée. Plutôt simple comme nez à ce stade et vraiment peu démonstratif. En bouche, l'attaque est ferme, la matière dense et le fruité sévère, aidé en cela par une bonne dose d'amertume. Le milieu de bouche confirme un bon niveau de concentration et la structure compacte de l'ensemble. Les tanins sont solides et légèrement texturés. La finale confirme l'austérité de ce nectar, sur une bonne longueur et des tanins qui se resserrent.

Ce vin n'est clairement pas, à ce stade précoce, un vin de pur plaisir. Certains le qualifieraient de fermé. Je l'ignore car je ne sais pas ce que le vin aura l'air dans quelques années. Toutefois, pour moi, il est clair que c'est un vin qui détonne de la norme actuelle au Chili. La vendange hâtive semble marquer le style, il n'y a pas de verdeur, contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, mais le vin n'a pas beaucoup de gras et de volume, le fruit est en retrait et la texture tannique manque de douceur. Somme toute un vin austère qui semble en ligne avec l'influence bordelaise de ce domaine. Ceci dit, ce vin montre toute l'influence des décisions humaines en relation avec le résultat final en bouteille. Quoi que dans ce cas-ci, c'est justement l'évolution en bouteille qui pourrait avoir le dernier mot, mais même si cela devait arriver et que le vin devait évoluer favorablement, on serait clairement sur un cas de bonification en bouteille, selon la tradition européenne. Je pense que c'est la grande différence entre les vins issus de raisins moins matures et ceux issus de raisins plus matures, sans être trop matures. Dans le deuxième cas les vins peuvent être agréables dès la jeunesse, et bien évoluer ensuite, alors que dans le premier cas il semble que la garde soit nécessaire pour assagir le tout, mais cela reste à confirmer. Il y a un mouvement au Chili actuellement pour vendanger plus tôt et moins boiser les vins. Le but étant, en principe, d'obtenir des vins plus frais et faciles à boire en jeunesse. Ici on a un vin qui vise clairement cet objectif, toutefois, le résultat n'est actuellement pas vraiment convaincant. Le vin n'est pas mauvais, mais manque de charme et d'expressivité. Comme les qualités manquantes sont celles qui m'attirent vers les rouges chiliens en jeunesse, un vin comme celui-ci n'a donc pas beaucoup d'intérêt pour moi, si ce n'est peut-être comme pari et curiosité pour la garde. À noter que Vina Maquis produit une cuvée de Cabernet Franc haut de gamme, appelée Franco, qui est désignée par plusieurs comme le meilleur vin de Cabernet Franc du Chili. Un producteur de bonne réputation à qui je donnerai une deuxième chance si l'occasion se présente, mais je n'ai pas été convaincu sur cette bouteille.


jeudi 5 mars 2015

SAUVIGNON BLANC, BOYA, 2013, LEYDA, VINA GARCES SILVA



Boya est une nouvelle marque de Vina Garces Silva qui produit aussi des vins sous la marque Amayna qu'on connaît au Québec. Le vin dont il est question ici provient d'un vignoble situé à 14 km de l'océan Pacifique, à 525 pieds d'altitude. Les vignes ont sept ans d'âge, la vendange est manuelle et la fermentation a lieu en inox. Le vin titre à 12.5% d'alcool pour un vif pH de 3.10.

La robe est d'un léger verdâtre bien clair. Le nez est modéré et dégage des arômes typiques de ce cépage lorsque cultivé sous un climat frais, citron, fruits de la passion et bord de ruisseau, complétés par une touche herbacée. La bouche est plus démonstrative avec des saveurs nerveuses et intenses où l'aspect citronné mène la charge. Le vin est de style élancé et vif, mais avec de la densité de matière et une certaine élégance. Le faible taux d'alcool se ressent par l'absence de ce léger caractère onctueux qu'on retrouve dans d'autres vins de ce cépage. Le milieu de bouche confirme l'aspect svelte et léger de ce nectar au niveau tactile, mais cela ne se fait pas au détriment de la concentration qui est bien focalisée. La résultante est un vin facile à boire, mais qui a en même temps une belle présence en bouche. La finale confirme le tout sur une allonge de très bon niveau.

Je reviens souvent avec le mot diversité pour parler du Chili vinicole actuel, et un vin comme celui-ci valide ce discours. Il offre un style distinctif et tout en fraîcheur avec son acidité soutenue, son faible taux d'alcool et ses saveurs tout de même intenses. Le contraste avec un autre vin de ce producteur, issu de la même région, est frappant. Ce vin est le Sauvignon Blanc de Amayna qui titre à 14.5% et offre du volume et de l'onctuosité dans un style à la limite de la lourdeur. Un vin que j'ai cessé d'acheter car je le trouvais excessif. Le moins que je puisse dire c'est que l'interprétation du terroir de Leyda qu'offre ce Boya me plaît beaucoup plus. Autre avantage comparatif, le Boya est vendu 14.95$ en Ontario, soit 3$ de moins la bouteille que l'Amayna. Cela en fait une superbe aubaine au rayon des vins de Sauvignon Blanc chiliens.